Marie-Ève G. Rabbath effectue sa maitrise en Arts Visuels et Médiatiques à l’Université du Québec à Montréal. Elle s’inspire des périodes de changement à travers lesquelles nous passons tous. Ce qui la touche plus spécifiquement, c’est cette période charnière qui marque le début d’une prise de conscience menant inévitablement à une mobilisation de soi. Elle rend hommage à l’effort humain qui pousse l’Homme à se responsabiliser face à ses valeurs et ses limites. Elle se dit émerveillée par cet élan qui amène la personne à réduire l’écart subsistant entre sa réalité et ses aspirations. Elle illustre par ses sculptures ou ses installations, une dynamique relationnelle propre à l’Homme. L’Homme en relation à lui-même et aux autres, jonglant entre ses propres besoins juxtaposés à ceux de son entourage.

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Dans sa production, elle à le souci de laisser de l’espace au processus de création, rappelant étrangement le cheminement qu’une personne est amenée à faire dans sa propre vie. Elle utilise des matériaux qui ont subi la marque du temps pour ensuite rajouter sa propre couche de sens. Comme quoi on ne peut jamais faire fit de ce que l’on est à la base. Son travail est en quelque sorte un hymne à cette fragilité qui fait la force de l’Homme.

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Les œuvres de Marie-Eve G. Rabbath  ont été exposées autant en Europe, au Canada, au Moyen-Orient qu’en Asie.  Son travail fût primé par le Conseil de la culture et fait parti de collections privées et publiques.  On a pu voir son travail entre autre au musée d’Art contemporain des Laurentides et dans des revues dédiées à l’Art telle la revue Parcours. Son intérêt de travail se situe à cheval entre l’Art et la psychologie. Étant aussi psychologue et ayant travaillée autant au Québec qu’en mission humanitaire avec Médecin sans Frontières, sa création est largement influencée par les étapes de vie auxquels un individu est invité à s’adapter et à intégrer.